Viviani, entreprise au dernier sprint : bronze mondial à l’Omnium

Elia Viviani, bronze mondial à l’Omnium

« Si vous soutenez Elia Viviani, vous savez que le dernier mot n’est jamais dit », se réjouit Chiara Compri, guide historique du fan club d’Oppeano, la ville d’Elia. C’est pourquoi la confiance des supporters de Viviani, samedi, n’a jamais bougé d’un pouce, pas même après les essais de l’après-midi, ceux qui ont conduit le champion véronais à entamer la dernière épreuve de l’Omnium, à l’heure du dîner, depuis le bas du sixième endroit. Et c’est pourquoi làà Vérone du cyclisme et du sport, il célèbre le bronze mondial d’Elia aux championnats du monde sur piste à Roubaix, France. Troisième, Viviani, qui au Stab Vélodrome, en France, a explosé dans les derniers tours, en rentrée, selon un canon qui lui est habituel. « Il a toujours cette magnifique force intérieure dans les moments difficiles – se souvient Lino Scapini, fondateur du GS Luc Bovolone et premier entraîneur de Viviani – Le temps passe, l’âge aussi, il y a beaucoup de jeunes en compétition et pourtant Elia s’avère toujours être un grand athlète ».


La sixième médaille

Née en 89, la médaille de samedi est, pour Viviani, la sixième sur la piste entre les Championnats du monde et les Jeux olympiques. Évidemment, l’or remporté à Rio se démarque. L’un des deux frères, Luca, nous raconte lui qui a vu la course de Roubaix sur son portable alors qu’il était au restaurant: « C’est un autre de ses grands exploits de retour. J’avais vu la répétition de l’après-midi et cela m’a semblé à nouveau très difficile. Mais il sait comment se sortir de situations comme celle-ci. Le connaissant je pense qu’il est plus aigri qu’heureux, mais comme d’habitude il va métaboliser et comprendre que la troisième place c’est bien aussi ».

Il s’évanouit

En fait, voici les mots de Viviani : « J’ai eu un black-out dans les éliminatoires, je ne m’y attendais pas non plus, il n’y avait pas de jambes. La course aux points a commencé à peu près dans la même situation qu’à Tokyo : c’est le double qu’au bon moment j’arrive à faire un tour qui me rapporte des points. Je suis heureux mais pour gagner, vous devez faire quelque chose de plus. C’est un point de départ pour les quatre prochaines années ». Au Stab Vélodrome, la journée de Viviani n’a pas commencé sous de bonnes étoiles. Troisième et huitième respectivement, Elia, dans les deux épreuves du scratch et du chrono. Des résultats qui l’ont fait glisser vers l’élimination, une heure avant la course aux points, en quatrième position. Et là, dans la troisième épreuve, une sortie précoce de la scène, ne dépassant pas la neuvième place. À ce stade, tous pour tous jouer dans la course aux points, avec le Britannique Hayter (or, à la fin) et le New Zealander Gate (argent) en tête.

La marge et le tir décisif

Avec 35 tours à faire, alors qu’il semblait mal courir et que la médaille était hors de portée, Viviani est sorti du trou, remontant à la cinquième place, à -8 du bronze. Avec cette marge donc, le tir décisif, trois tours de la fin et trois sprints à consommer. «Nous sommes abonnés à la troisième place – blagues Achetez au fan club – mais nous savons que Aujourd’hui Elia est confronté à des géants, des coureurs qui, au contraire, ne font que la piste: maintenant nous espérons pouvoir le voir car, entre une chose et une autre, c’est depuis le bronze de Tokyo que nous ne pouvons pas célébrer avec lui en personne ».

Le bulletin du Corriere del Veneto

Si vous souhaitez rester au courant de l’actualité de la Vénétie, abonnez-vous gratuitement à la newsletter de Courrier de la Vénétie. Il arrive tous les jours directement dans votre boîte de réception à midi. Cliquez qui.

24 octobre 2021 (modification 24 octobre 2021 | 08:58)

© REPRODUCTION RÉSERVÉE

Perrine Lane

"Passionné de voyages indépendant. Amateur de bacon sympathique. Résolveur de problèmes passionné. Férus du Web. Créateur professionnel."

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *