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Mauvais temps dans le Limbourg néerlandais
Neuf degrés, une bruine et une couverture nuageuse dense : le printemps n’était pas exactement dans l’air lorsque la 57e édition de l’Amstel Gold Race sur le Vrijthof à Maastricht a démarré pour une journée plutôt pluvieuse sur les routes du Limbourg néerlandais.
UAE Team Emirates est aux commandes
C’est peut-être encore un match à domicile pour Jumbo-Visma, mais c’est Tadej Pogacar qui a rapidement pris les commandes. Alors que l’avance des leaders grimpait à un maximum de cinq minutes sur les cinquante premiers kilomètres, l’équipe UAE Emirates prenait le contrôle de la course. Que le Slovène ait l’intention d’en faire un match exténuant était déjà évident à l’époque.
AG2R-Citroën est également venu aider l’équipe Pogacar assez rapidement. Cela en dit long sur la confiance de l’équipe Van Avermaets dans les chances de Benoît Cosnefroy qui a perdu face à Michal Kwiatkowski sur la ligne d’Amstel l’an dernier.
Avant même le premier passage sur le Cauberg – la 21e des 33 pistes de ‘Nederlands Mooiste’ – le double vainqueur du Tour avait déjà des démangeaisons. Il rejoint un groupe de tête de 17 coureurs avec quelques grands noms – Tom Pidcock, entre autres, s’en va – puis pousse fort sur le Cauberg, ce qui entraîne une nouvelle éclaircie. A 75 kilomètres de l’arrivée, Pogacar a dix compagnons avec lui, dont Pidcock, Magnus Sheffield et les Belges Gianni Vermeersch et Stan Van Tricht.
L’armée française perd Romain Grégoire
Avec Benoît Cosnefroy, David Gaudu, Valentin Madouas et le vainqueur du Brabantse Pijl Dorion Godon, la France a sur le papier plus de candidats sur le podium à Berg en Terblijt que nos compatriotes, mais c’était quand même un bémol pour les voisins du sud que Romain Grégoire était déjà mort après quelques heures de cours ont disparu de la course. Grégoire est un super talent, seulement vingt ans et un professionnel de première année qui a remporté Liège-Bastogne-Liège l’an dernier chez les U23 et a également terminé huitième des Strade Bianche, sixième du Trofeo Laigueglia et cinquième du Faun-Ardèche Classic . Le benjamin de Groupama-FDJ était enrhumé depuis plusieurs jours, mais avec la météo automnale, on lui a demandé de ne pas aggraver les choses inutilement.
Kempenaar Vanhoof à nouveau dans le vol du jour
Comme dans le Brabantse Pijl, le peloton n’a pas fait le moindre effort pour laisser partir le « vol du jour ». Ward Vanhoof de Flanders-Baloise était à nouveau parmi les sept coureurs relativement inconnus. Les six autres noms étaient Mathias Vacek (Trek-Segafredo), Leon Heinscke (Team DSM), Mattéo Vercher (Team TotalEnergies), Alessandro Fedeli et son coéquipier Tobias Ludvigsson (Q36.5) et Martin Urianstad (Uno-X).
Walter Planckaert a vu comment l’échappée avec son groupe Ward Vanhoof a rapidement pris une avance maximale de 4’20”. Le chef d’équipe de 75 ans et ancien vainqueur de l’Amstel Gold Race est toujours le pilote de l’organisateur Leo van Vliet dans cette classique. Pour Vanhoof, professionnel de troisième année d’à peine 23 ans originaire de Mol, c’était déjà la deuxième fois ce printemps qu’il se mettait à l’honneur. A Dwars door Vlaanderen, il avait également 138 km d’avance. Dans l’Amstel, le chant des sept leaders s’est terminé après un vol de 140 km. A 108 km de l’arrivée, cette classique printanière pouvait enfin démarrer.
Il y a eu moins de nouvelles à Astana Qazaqstan, qui a ensuite vu Andrey Zeits séjourner à l’hôtel Malpertuus à Riemst. Trop malade pour courir. Alors que le leader Alexei Lutsenko n’est arrivé que samedi après-midi du Tour de Sicile qu’il a remporté. Une fois dans le Limbourg, il a pris son vélo et a commencé à explorer un parcours qu’il connaît heureusement comme sa poche. Le Kazakh est devenu champion du monde des moins de 23 ans il y a onze ans à Valkenburg. L’amour pour les collines du Limbourg est toujours resté intact.
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