Dans le bureau du parti du président français Emmanuel Macron, les autorités locales mènent une enquête sur le financement des campagnes électorales de Macron en 2017 et 2022. Les procureurs ont également recherché des preuves dans le bureau parisien du cabinet de conseil américain McKinsey.
Les procureurs estiment que le président français a indûment bénéficié des services du cabinet de conseil et vice versa. Des enquêtes sur les impôts de McKinsey en France sont en cours depuis le printemps, liées à d’éventuelles rumeurs concernant des comptes bancaires de campagne et des allégations de favoritisme. Au cours du premier mandat de Macron à la présidence, le montant que le gouvernement dépense pour les sociétés de conseil a doublé.
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La justice soupçonne le gouvernement que McKinsey a été évalué lors de l’attribution des contrats de conseil et si les projets ont été correctement spécifiés. Selon le correspondant européen Stefan de Vries, McKinsey aurait aidé la campagne électorale de Macron « en nature ». « Ce n’est pas une mauvaise chose en soi, mais cela devrait être signalé, car cela viendra s’ajouter aux dépenses de campagne. En France, il y a un plafond sur ce que vous pouvez dépenser pour votre campagne. Si vous dépassez ce seuil, votre élection est invalide. Macron et le cabinet de conseil disent qu’ils n’ont rien fait de mal et coopèrent pleinement à l’enquête.
Peine de prison Sarkozy
Plusieurs hommes politiques français ont été condamnés au fil des ans pour avoir dépensé trop cher ou tenté de dissimuler des dépenses de campagne. Parmi eux, feu l’ex-président Jacques Chirac. Nicolas Sarkozy, également ancien président de droite, a été condamné l’an dernier à un an de prison pour avoir financé illégalement sa candidature à la réélection de 2012.
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