ces gouvernements risquent de devenir des victimes

Le fournisseur de services informatiques français Atos est en grande difficulté financière. Le gouvernement français peut intervenir pour éviter la faillite. Les grands gouvernements néerlandais dépendent également d'Atos, par exemple pour les processus informatiques liés aux allocations familiales et à l'AOW. Plusieurs agences néerlandaises travaillent désormais sur des alternatives.

Plusieurs gouvernements néerlandais, comme la Banque d'assurance sociale (SVB) et le ministère de la Défense, se préparent déjà à la disparition d'Atos. La situation peut entraîner des problèmes majeurs. Atos mène plusieurs démarches importantes pour le gouvernement néerlandais, telles que le paiement des allocations familiales et de l'AOW. Atos gère également, par exemple, les données médicales de 350 000 Néerlandais qui reçoivent des soins après une demande au Care Assessment Center (CIZ).

La CIZ et la SVB déclarent aujourd'hui au CNRC qu'ils prennent des « mesures appropriées » pour continuer à fournir des services sans Atos. Le ministère de la Défense affirme désormais qu'il « travaille sur des alternatives » avec d'autres sociétés informatiques.

Kadaster a externalisé ses services informatiques généraux auprès d'Atos. La société assure également la gestion des applications pour les douze provinces (BIJ12). En outre, Atos compte parmi ses clients le ministère des Infrastructures et de la Gestion de l'eau et le Rijkswaterstaat.

Les gouvernements utilisent souvent des systèmes informatiques complexes, dont le développement a pris de nombreuses années et a parfois même coûté des milliards. De grandes entreprises néerlandaises sont également clientes d'Atos, comme Odido (anciennement T-Mobile), VGZ, Univé et AkzoNobel.

95 000 salariés

Atos est l'une des plus grandes sociétés informatiques au monde, avec 95 000 employés. Le groupe est dans une situation désespérée depuis quelques temps déjà. Les tentatives de vente de certaines unités commerciales n'ont abouti à rien et le cours de l'action a continué de baisser. Atos déclare à NRC qu'il « ne voit aucun risque » pour l'instant concernant ses services aux clients.

L'entreprise fait plus connu aujourd'hui sur ses chiffres annuels et « les prochaines étapes ».

Les Jeux Olympiques en jeu

Le gouvernement français est désormais très inquiet et craint que les choses tournent mal du côté de l'entreprise. Le ministre français de l'Économie a donc préconisé un «solution nationale » pour Atos, ce qui peut faire référence à une forme d'aide d'État.

La société informatique est chargée, entre autres, de la cybersécurité des Jeux olympiques de Paris cet été.

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Cadice Lyon

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