Macron a également évoqué l’impact de la crise européenne du gaz sur les prix de l’énergie et son effet sur le pouvoir d’achat. D’autres secteurs industriels qui travaillent avec la haute technologie devraient également être incités à être moins dépendants des États-Unis et de l’Asie, estime le président. Il insiste depuis quelque temps sur plus d’autonomie pour l’Europe, y compris dans le domaine de la défense.
Les médias français avaient déjà écrit le mois dernier que Macron annoncerait la construction de nouvelles centrales nucléaires. Le chef de l’Etat avait promis au début de sa présidence de rendre le pays moins dépendant de l’énergie nucléaire, mais cette idée s’était déjà apaisée récemment.
Greenpeace a rejeté l’annonce de Macron, arguant qu’il faisait la promotion de l’énergie nucléaire avant l’élection présidentielle de l’année prochaine. Il n’a pas encore officiellement postulé, mais sa campagne est déjà en cours de préparation. Trop cher, trop lent et trop dangereux, estime l’organisation environnementale à propos des projets d’énergie nucléaire.
Auparavant, le gouvernement avait déclaré qu’il ne lancerait aucun nouveau projet de réacteur tant que la société énergétique EDF n’aurait pas achevé la construction d’une centrale nucléaire dite EPR à Flamanville, dans le nord-ouest du pays. Le projet, qui a démarré en 2007, connaît des retards et d’énormes dépassements de coûts.
Environ les trois quarts de l’électricité en France proviennent de centrales nucléaires.
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