En France, adieu les lignes fixes. Voici ce qui peut arriver en Italie

Le bon vieux téléphone en France est sur le point de prendre sa retraite. Le compte à rebours a commencé et, comme toujours à l’occasion des passages technologiques clés – il y a aussi une date charnière : le 15 novembre 2018. A partir de ce jour en France il ne sera plus possible de s’abonner au téléphone fixe en mode historique , celui avec la prise dans le mur, pour ainsi dire. L’ex-monopoliste Orange (héritier de France Télécom) ambitionne ainsi de tout migrer vers la VoIP (Voice over IP), c’est-à-dire la téléphonie sur protocole Internet.

Il faudra des années pour achever la transition, car sur le fixe traditionnel en France il y a encore 9,4 millions d’utilisateurs sur 20 millions au total. Mais l’actualité anticipée par « Le Parisien » est de celles qui marquent une transition d’époque. Les nouveaux abonnés se verront proposer une box connectée à Internet pour disposer d’un téléphone fixe. Pour les abonnés existants au fixe, les remplacements se poursuivront jusqu’à fin 2024.

Certes, la question du remplacement du réseau RTG (le réseau public commuté) par la VoIP va dans le sens d’une modernisation du réseau et des usages, mais aussi vers des économies de coûts considérables. Et c’est certainement le moteur qui rend le thème transversal entre les pays européens.

En Italie aussi, Telecom a commencé à y réfléchir activement. La preuve en est faite mi-2017 lorsque la compagnie de téléphone annonce qu’elle mettra hors service 6 000 centres de transmission (sur 10 500 au total) d’ici 2024, pour achever la transition vers des services Full IP basés sur des réseaux de fibre optique et ainsi économiser sur les coûts énergétiques. et immobilier.

D’un point de vue technologique, la transition est fondamentale pour la création du réseau d’accès fibre de nouvelle génération entièrement basé sur les technologies les plus avancées et les plus complètes. Bref, parmi les services traditionnels sur lesquels repose le réseau cuivre historique (téléphonie classique par exemple), ce que l’on va viser, c’est un réseau qui puisse aussi supporter des services de protocole Internet IP comme aujourd’hui, par exemple, Skype ou Google Messagerie vocale ou même IP. Ce sera la communication du futur. Et d’un point de vue technologique, le démantèlement des anciennes centrales répond à ce besoin pour tenter de créer un réseau plus efficace et plus performant.

Cadice Lyon

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