Essai d’endurance Renault Megane E-Tech : un adieu difficile

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Les meilleurs classiques français sont surprenants, beaux, déviants de la norme et régulièrement frustrants à utiliser. Pensez à la Citroën BX, la Renault Avantime, le coupé Peugeot 406 et bien d’autres produits français. La Citroën DS-5 était le dernier Français que j’ai testé qui l’a rencontré.

Les voitures sont ensuite devenues plus fiables, mais aussi plus intermédiaires. Une Peugeot 308 de la génération précédente est devenue plus allemande sur tous les fronts. Désormais Peugeot, Citroën, Opel, Fiat et Jeep réunis dans un grand groupe Au travail, je m’attendais à ce que les surprises disparaissent et que nous n’obtenions que des voitures soignées et médiocres avec un style frais de France.

Renault travaille avec Nissan depuis des années. Surtout sur le papier, en pratique on en a peu vu si ce n’est quelques camionnettes de société. Mais la Renault Megane E-Tech est une Nissan Ariya sous la peau. Là aussi, je m’attendais à une fiabilité prévisible avec un soupçon de design français ici et là. Mec, j’avais tort.

Maîtresse cruelle

La Renault Mégane E-Tech 100% Electrique était une maîtresse cruelle (m/f/x). Séduisant, dragueur, convaincant et puis vous a laissé tomber à la dernière minute. Je peux vivre avec ça dans un test d’endurance normal. La folie dure un mois puis disparaît à nouveau. Mais j’ai commandé un Kia Niro électrique du nouveau modèle avec mon argent durement gagné et la Mégane E-Tech était le seul véritable concurrent dans cette décision. Donc, ce mois-ci a été une montagne russe d’émotions avec moi pleurant sur la brochure Kia un jour et l’agitant triomphalement le lendemain. Laissez-moi vous expliquer les hauts et les bas.

La nouvelle Kia Niro EV est une belle voiture. Mais en ce qui me concerne, la Mégane E-Tech a vraiment l’air un peu mieux. Et puis vous n’êtes pas encore entré. Ces sièges, ce grand écran, cette interface Google, ces graphismes nets, ce volant magnifiquement fini. Vous avez des gens qui sont beaux à Winsum et vous avez des gens qui sont beaux à Paris. La Mégane est belle à Paris.

très économique

Pour rendre mon sort encore plus difficile, la Mégane est vraiment extrêmement économique. Lors d’un trajet sur autoroute en Allemagne (avec beaucoup de travaux routiers et quelques embouteillages), j’ai consommé 10,7 kWh aux 100 kilomètres. C’est-à-dire Territoire Lightyear† Cela signifie près de 600 kilomètres d’autonomie. Certes, c’était dans des conditions optimales en termes de température et de vitesses, mais bon sang. Dans les conditions les moins favorables, j’ai quand même réussi à atteindre 16 kWh aux 100 kilomètres. C’est excellent.

La charge rapide a rarement atteint la vitesse de pointe de 130 kW, mais nous n’avons pas eu à faire un arrêt supplémentaire ni à attendre plus longtemps que d’habitude au déjeuner de Francfort à Winsum via Arnhem. En cours de route, je pouvais poser à Google toutes sortes de questions sur des sujets qui revenaient dans les conversations : combien de temps dure le train entre Utrecht et Francfort. Combien font 28 x 100/24 ? L’assistant du système d’infodivertissement peut vous dire tout cela. En bref : la voiture est plus agréable que la Niro EV et plus économique et plus intelligente. Je peux pleurer.

Mariage de complaisance coréen

Alors que je trompais ma maîtresse française sur une autoroute en Allemagne et que j’envisageais de dire à mon futur coréen que ça ne pouvait pas continuer, le tableau de bord a sonné plusieurs fois. Sans préciser ce qui n’allait pas. Un peu plus tard encore. Plus tard dans le trajet, un message d’erreur est apparu des capteurs de stationnement. Au retour, on m’a demandé de vérifier l’éclairage, car il ne fonctionnait plus non plus. Lorsque j’avais éteint le chargeur rapide, le bouton ne répondait plus pour lâcher la prise. Il s’est débloqué après quelques essais.

Quand je suis allé sur le configurateur pour voir si la voiture à plus de 55 000 euros que je conduisais pour 10 000 de moins était toujours intéressante, cette brève affaire a tourné court. Avec le système d’infodivertissement Google et la grosse batterie, le prix de départ est de 45 190 euros. 190 euros au-dessus de la limite pour recevoir la subvention. Et puis vous le conduisez sans régulateur de vitesse adaptatif, sans capteurs de stationnement tout autour, sans l’ensemble audio Harman Kardon, sans pompe à chaleur et sans ce beau toit noir.

Moi et mon mariage de complaisance coréen survivrons. Mais putain, Mégane, tu m’as donné du fil à retordre.

Cadice Lyon

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