Les travaux battent leur plein à Quirinal. Un camion imposant, une grue vertigineuse, une équipe d’ouvriers, une équipe de techniciens pour coordonner les opérations. Un chantier qui n’est pas passé inaperçu, dès les premières heures du matin. En fait, le « porte de l’enfer » (ou plutôt, la première moitié de l’œuvre), un chef-d’œuvre absolu du sculpteur français François-Auguste-René Rodin. Pas une petite nouvelle, étant donné que la structure mesure sept mètres de haut. Prêt prestigieux pour le capital, qui embellit le grand Exposition-événement « Inferno » prochainement inaugurée aux Ecuries du Quirinal à partir du 15 octobre, et qui fait partie des événements de célébration du 700e anniversaire de la mort du grand poète Dante Alighieri, sous l’égide du ministère de la Culture. Penser que la sculpture est arrivée à bord d’un camion spécial, le seul en Europe capable d’effectuer ce type de transport. Après le premier « morceau », le véhicule reviendra à Paris pour emprunter la deuxième partie de la porte, pour ensuite conclure l’opération à Rome. Le protagoniste est le sculpture « inachevée » de Rodin, commandée en 1880 et sur laquelle le sculpteur travailla pendant près de quarante ans, jusqu’à sa mort. Il doit son nom à l’appareil décoratif, couverte de bas-reliefs inspirés de l’enfer de Dante.
Dante et Montecassino, exposent le Code 512 : l’ancien manuscrit avec les trois cantiques
Dante, l’attaque des Allemands : « C’était un plagiaire et il n’a pas inventé la langue italienne »
En attendant, les deux premiers rendez-vous ont été annoncés qui introduisent l’exposition qui caractérisera la nouvelle saison d’exposition de la capitale. Les Galeries nationales d’art ancien, au siège du Palazzo Barberini, dans la salle Pietro da Cortona, accueilleront les deux premières réunions consacrées à l’introduction des thèmes du monde de l’Enfer et du Diable, en comparant les amateurs de différents sujets. Mardi 21 septembre, à 18h00, Lina Bolzoni, professeur de littérature italienne à la Scuola Normale Superiore de Pise et à l’Université de New York, spécialisé dans la littérature médiévale et de la Renaissance, et Laure Pasquini, historien de l’art médiéval expert en iconographie médiévale et dante, introduisent l’image de l’Enfer du point de vue de la production artistique et littéraire des premières représentations documentées à nos jours. Mardi 5 octobre, toujours à 18h, Ezio Albrile, historien des religions du monde antique, e Giulio Ferroni, critique littéraire, historien de la littérature, essayiste et universitaire italien, portera l’attention sur la figure du Diable dans l’histoire et la littérature, mais aussi sur sa représentation dans les différentes religions.
« Fanatique des médias sociaux. Accro à la télévision. Évangéliste du Web. Fier érudit au bacon. Ninja du café. Organisateur professionnel. »