Selon un nouveau rapport La Banque de France, la banque centrale de France, pourrait considérer Ripple (XRP) comme une plate-forme possible pour le monnaie numérique de la banque centrale (CBDC) d’Europe.
Le rapport, préparé pour le cabinet comptable CPA Australia par l’Université RMIT, note que la plate-forme de paiement de Ripple et la crypto-monnaie XRP peuvent être plus adaptées à une CBDC que Bitcoin (BTC) ou Ethereum (ETH).
Les auteurs du rapport soutiennent qu’il existe un manque de confiance dans le bitcoin en tant que moyen de paiement et réserve de valeur en raison de la « volatilité spectaculaire » de la crypto-monnaie.
XRP, d’autre part, ne fonctionne pas sur une blockchain, mais sur l’algorithme de consensus du protocole Ripple (RCPA), indique le rapport. Le réseau est beaucoup plus centralisé que les réseaux Bitcoin et Ethereum et serait donc peut-être plus adapté à une CBDC.
« De nombreuses banques font confiance à Ripple et XRP comme modèle pour les CBDC, car ils sont hautement centralisés et basés sur un réseau autorisé où seuls certains nœuds du réseau peuvent valider les transactions, contrairement aux Bitcoin et Ether décentralisés et sans autorisation. »
En outre, le rapport note que la Banque de France a ouvertement discuté de l’utilisation de Ripple et XRP comme plate-forme possible pour les monnaies numériques européennes. Le nouveau rapport ne confirme donc pas si la banque centrale y réfléchit toujours. Il est également rapporté que la Reserve Bank of Australia, la banque centrale australienne, envisage de tester un programme CBDC sur Ethereum.
La Chine effectue déjà des essais complets avec son yuan numérique. L’année dernière, les Bahamas sont devenues le premier pays au monde à lancer une CBDC avec le Sand Dollar.
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