Par exemple, la France menace de réduire ses approvisionnements en électricité à Jersey et de prendre des mesures dans les secteurs des services financiers et de la recherche.
« Nous avons été très patients, trop patients (…) Les Britanniques ne veulent pas délivrer un certain nombre de permis. Non pas parce qu’ils n’ont aucune information, mais parce qu’ils ont fait le choix politique », a déclaré Beaune.
Onze pays, dont la Belgique, ont signé lundi une déclaration commune critiquant la réponse du Royaume-Uni à la question des licences de pêche. La France avait appelé à un front européen.
L’accord post-Brexit, signé entre le Royaume-Uni et l’Union européenne à la fin de l’année dernière, permet aux pêcheurs européens de continuer à travailler dans certaines eaux britanniques. Ils doivent avoir un permis, par lequel ils doivent prouver qu’ils y ont déjà pêché. Mais les Français et les Britanniques discutent exactement de la preuve à apporter pour cela.
Londres et l’île anglo-normande de Jersey ont accordé au total un peu plus de 200 licences définitives dans les zones de pêche concernées (6 à 12 milles marins au large des côtes britanniques et des îles anglo-normandes). La France en réclame 244 de plus.