Les bases militaires françaises dans le nord du Mali doivent être fermées à partir du second semestre, a annoncé le président Emmanuel Macron à l’issue d’un sommet vidéo avec le Mali et quatre autres pays du Sahel (G5). A l’avenir, seuls entre 2500 et 3000 services de secours français seront sur place. Il y a actuellement environ 5100 soldats dans l’opération antiterroriste « Barkhane ».
La Bundeswehr également active au Mali
Un certain nombre de groupes armés sont actifs dans les États de la zone sahélienne, une zone qui s’étend au sud du Sahara, de l’Atlantique à la mer Rouge. Certains ont juré allégeance au groupe terroriste État islamique ou au réseau terroriste Al-Qaïda. Par son engagement, la France soutient l’alliance militaire G5-Sahel, à laquelle participent le Tchad, le Mali, la Mauritanie, le Niger et le Burkina Faso. La Bundeswehr a également stationné plusieurs centaines de soldats au Mali.
Le président nigérien Mohamed Bazoum lors d’une apparition dans la presse avec Emmanuel Macron à Paris
Selon Macron, le retrait des militaires français des bases nord maliennes de Kidal, Tessalit et Tombouctou devrait s’achever début 2022. « Macron a affirmé vouloir transférer la lutte contre les djihadistes à la force de réaction européenne Takuba à moyen terme. Il a été fondé et inclus sous la pression de Paris Jusqu’à présent, environ 600 soldats de France, d’Estonie, de République tchèque, de Suède et d’Italie.Selon Macron, la Roumanie a également accepté d’y participer.
Le président nigérien Mohamed Bazoum a déclaré lors d’une apparition dans la presse conjointe avec Macron à Paris que l’aide militaire française pour la région en crise serait également essentielle à l’avenir. Il a cité en exemple les services secrets et l’armée de l’air. Bazoum a été reçu jeudi par la chancelière Angela Merkel à Berlin puis s’est rendu à Paris.
nob / euh (afp, dpa)
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