La majorité des consommateurs ont désormais expérimenté l’IA générative, selon une étude de Capgemini.
Pour son étude, le cabinet de conseil a interrogé plus de 10 000 répondants dans plusieurs pays d’Amérique du Nord, d’Europe et de la région Asie-Pacifique, notamment les Pays-Bas, le Royaume-Uni, les États-Unis, la France et l’Australie.
La grande majorité (86 %) semble au moins connaître l’IA générative. Un peu plus de la moitié (51 %) ont déjà (quelque peu) expérimenté cette technologie, capable de créer, entre autres, des textes et des images sur la base des saisies des utilisateurs. L’exemple le plus connu d’IA générative est ChatGPT, lancé à la fin de l’année dernière.
« La sensibilisation à l’IA générative parmi les consommateurs est remarquablement élevée et le taux d’adoption est énorme, mais la compréhension du fonctionnement de cette technologie innovante et des risques associés est encore très faible », a déclaré Niraj Parihar, PDG de l’activité données mondiales de Capgemini.
Niveau de satisfaction
Les chercheurs ont également demandé aux personnes interrogées ayant déjà expérimenté cette technologie quelles formes d’IA générative elles trouvaient les plus satisfaisantes. Cela montre que le chatbot est l’outil le plus populaire auprès de pas moins de 89 % des personnes interrogées.
Les jeux impliquant des technologies innovantes sont également populaires auprès de la majorité des consommateurs (77 %), tout comme les moteurs de recherche (76 %), les outils de texte (74 %), la vidéo (68 %), les images (60 %) et les programmes audio (59 %). ) qui utilisent l’IA générative.
Qu’est-ce qui rend l’IA générative intelligente ?
Diverses études montrent que l’IA générative a le potentiel de bouleverser la société. Et de nombreux Néerlandais s’en inquiètent. Ce n’est pas sans raison que les trois quarts de la population néerlandaise (76%) sont favorables à une réglementation de la technologie.
Selon Parihar, outre la législation et la réglementation, le monde des affaires a également un rôle important à jouer. « Les entreprises doivent sensibiliser leurs clients à l’éthique et à l’utilisation abusive de l’IA générative pour garantir une conformité efficace. »
Capgemini y parvient notamment en aidant ses clients à comprendre le battage médiatique, explique-t-il. « L’IA générative n’est pas en soi « intelligente » ; l’intelligence vient des personnes qui travaillent avec des outils. La clé du succès est donc d’enseigner ce savoir-faire, afin que la qualité du résultat puisse être garantie.
La recherche montre également que la confiance dans l’IA générative ne dépend guère de l’âge. Par exemple, 72 % des personnes interrogées appartenant à la génération Z font confiance aux textes rédigés par l’IA générative, contre 73 % parmi les baby-boomers, 74 % parmi la génération X et 73 % parmi les Millennials. Le pourcentage de confiance moyen est de 73 %.
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