Le contrat entre DPG Media et Blendle a expiré le 31 décembre, mais le kiosque en ligne a estimé que l’éditeur, entre autres, de Volkskrant, AD et Het Parool devrait conclure un nouveau contrat. Blendle est allé en justice pour cela, mais cette décision jeudi a permis à DPG Media de faire sa propre évaluation.
Blendle fera appel de ce jugement afin d’obtenir une prorogation du contrat, en tout état de cause jusqu’à l’achèvement de la procédure au fond. En raison du procès de Blendle, DPG Media avait déjà prolongé le contrat jusqu’au 1er avril.
Du paiement par article à l’abonnement
Dans les premières années de Blendle, qui ont débuté en 2014, les utilisateurs devaient payer par article lu et les éditeurs étaient également payés par article. Cependant, depuis quelques années, Blendle propose un abonnement qui permet aux utilisateurs de lire un grand nombre d’articles de journaux moyennant un forfait mensuel fixe. Selon DPG Media, cela rendrait Blendle trop compétitif avec ses propres abonnements aux journaux. De plus, la collaboration rapporterait trop peu.
En 2017, Mediahuis, propriétaire de journaux tels que NRC et De Telegraaf, a déjà cessé de travailler avec Blendle, également en raison du changement de modèle commercial.
Gros impact
Blendle-topman Willem Lems dit à Villamedia que la décision de DPG Media a des conséquences majeures pour le kiosque en ligne. « Ce qui est triste, c’est que l’année dernière, nous avons pu réaliser un modeste bénéfice pour la première fois. Cela prouve qu’il y a de la place pour un kiosque qui combine des nouvelles de différentes sources. » Selon Lems, Blendle a transféré « des millions d’euros » à la société de médias au cours des sept dernières années.
Blendle a également des articles de certains grands médias étrangers, tels que The New York Times ou The Economist. L’entreprise traduit peut-être davantage de ces articles en néerlandais. En 2020, Blendle a été racheté par la société française Cafeyn.