Philippe Mexès, ancien défenseur rom, a été interviewé par Réseau sportif. Voici ses déclarations :
La ville de Rome ?
« Je vis un peu à Rome et un peu en France, j’ai grandi dans la capitale en tant qu’homme et en tant que footballeur, je suis resté attaché émotionnellement à cette ville et je suis heureux d’être de retour ici ».
Passé et présent ici.
« C’est indescriptible ce que j’ai ressenti en portant ce maillot, c’était important pour moi de m’établir ici à Rome, après un début de carrière en France, j’ai commencé la première année avec difficulté, avec de nombreux changements d’entraîneurs et puis je l’ai fait. J’ai beaucoup appris dans la capitale, à Rome il faut toujours donner satisfaction aux fans, montrer que tu donnes tout pour ces couleurs, tu représentes Rome en Italie et en Europe. Le carré est magnifique et avec cette chemise, les fans vous donnent une grande motivation. C’est difficile de gérer la pression de l’environnement, car il y a de grandes attentes, quand nous avons gagné à Madrid, tout a été multiplié par dix. Totti nous a appris à toujours respecter ce maillot ».
Le meilleur souvenir ?
« Mon meilleur souvenir est le président Sensi : j’étais très jeune quand je suis venu ici, je l’ai rencontré et le voir dans les vestiaires avec sa passion m’a ravi, il a tant donné pour la Roma, je n’ai jamais rencontré un président qui a tant donné pour un club. Nous avons tellement souffert de sa mort, nous avons lutté pour retrouver la stabilité. Cette période n’a pas été facile pour nous non plus. Spalletti a certainement donné une grande stabilité, en construisant un projet technique important, en créant un grand groupe et en faisant monter la fortune des Roms ».
Si vous étiez directeur sportif, choisiriez-vous Mexès-Chivu ou Mexès-Juan comme duo défensif ?
« Je choisirais Mexès-Chivu parce que je suis gaucher et droitier, puis Juan était un grand, il nous rappelait Aldair, mais Chivu était plus complet, c’était un vrai guide ».
Que peut faire Mourinho à Rome ?
« Il a toutes les qualités pour mener la Roma à la victoire, c’est un entraîneur extraordinaire, j’espère qu’avec la Roma il pourra faire ce qu’il a fait avec Porto, les faire grandir et les ramener là où ils méritent ».
Que s’est-il passé cette nuit-là contre la Sampdoria en 2010 ?
« C’est le match qui m’a le plus fait mal, on avait le Scudetto en main, on le méritait, on savait à quel point c’était important pour la ville qui n’avait pas gagné depuis 2001, à mon avis on a sous-estimé la seconde mi-temps, car en le premier, nous étions en avance. Nous avons fait des erreurs stupides, un grand péché ».
Vous êtes entré dans le cœur des fans, vous avez été appelé à remplacer un phénomène comme Samuel. Vous voyez-vous dans quelqu’un du championnat italien actuel ?
« Je me retrouve un peu dans Kjaer dans ses manières, dans son look, il a fait un chemin similaire au mien avec Roma et Milan ».
Mancini peut-il devenir un leader rom ?
« Je pense qu’il peut devenir un leader de la défense Giallorossi. »
Vous avez arrêté relativement jeune, comment se fait-il ?
« J’étais un peu déçu du football en général, j’en avais marre d’aller à l’entraînement et de voir des jeunes qui n’avaient pas la détermination de travailler et de s’entraîner. Je ne voulais pas être entraîneur sur le terrain, ni passer l’hiver dans les ligues mineures ».
Pensiez-vous pouvoir terminer votre carrière avec la Roma ?
« À Rome, je pouvais certainement terminer ma carrière, puis il y a eu divers épisodes, il y a eu la vente de l’entreprise, j’ai eu l’opportunité d’aller à Milan à ce moment-là, ils étaient à un niveau supérieur et j’ai décidé d’y aller. J’ai vu comment ils ont traité Francesco Totti ou Daniele De Rossi après un certain temps, ce n’est pas comme ça, deux drapeaux, deux grands hommes, pensez comment ils m’auraient traité… ».
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