216 mille victimes en 70 ans







Caractère « systémique » des abus

Les « silences » et « défaillances » de l’Eglise catholique face aux actes de pédophilie perpétrés en son sein depuis les années 1950 ont un caractère « systémique ». « La Commission a longuement délibéré et est parvenue à une conclusion unanime : l’Église ne savait pas voir, elle ne savait pas entendre, elle ne savait pas capter les signaux faibles », a déclaré le président de l’association indépendante. Commission Jean-Marc Sauvé.

« Les victimes ne sont pas crues et entendues »

De 1950 à 2000, Sauvé a ajouté, « les victimes ne sont pas crues, écoutées et on pense qu’elles ont contribué un peu à ce qui leur est arrivé ». La Commission a proposé de « reconnaître la responsabilité de l’Eglise ». Le premier principe préconisé consiste à « reconnaître la responsabilité de l’Église dans ce qui s’est passé depuis ses origines ».

« L’Eglise a le devoir de réparer les dommages »

Sauvé a appelé l’Église à fournir des « réparations » financières à toutes les victimes de violences sexuelles internes depuis 1950 en France. « Nous devons indemniser les dommages subis par les victimes même au-delà des dommages identifiés, caractérisés par l’Eglise », a-t-il dit, espérant que l’indemnisation ne sera pas considérée comme un « don » mais comme quelque chose « dû » par l’Eglise.

Le Pape a appris la nouvelle « avec douleur » « Le Saint-Père a été informé de la diffusion du rapport par les évêques français, qu’il a rencontrés ces derniers jours et qu’il a appris avec douleur son contenu ». Cela a été rapporté par le directeur du bureau de presse du Vatican, Matteo Bruni.


Benjamin Martin

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