Fuglsang joue la force majeure Israël-Premier Tech dans l’ascension française, Woods deuxième derrière Gaudu

Jakob Fuglsang a remporté le Mercan’Tour Classic Alpes-Maritimes de belle manière. Le Danois d’Israël-Premier Tech, âgé de 37 ans, a dominé Israël-Premier Tech lors de la dernière ascension après une magnifique ascension. Il s’est éloigné d’un groupe de favoris et s’est accroché à l’arrivée.

Deux jours après avoir terminé le Giro d’Italia, c’était déjà l’heure de la prochaine course du calendrier : la Mercan’Tour Classic Alpes-Maritimes. La bouche pleine, et les coureurs allaient aussi avoir les mains pleines. C’était un vrai parcours d’escalade avec 4700 altimètres, dont il n’y en a pas beaucoup dans le travail d’une journée. Avec La Colmiane, le Col de la Couillole et le Valberg, trois cols étaient prêts, intéressants !

Cinq coureurs n’ont pas hésité à gravir les côtes et ont choisi la voie rapide dès le départ : Théo Delacroix (Intermarché-Wanty-Gobert), Larry Warbasse (AG2R Citroën), Valentin Ferron (TotalEnergies), Sebastian Schönberger (B&B Hotels) et Alessandro Verre ( Arkéa Samsic) étaient les noms. Dans le peloton, Israel-Premier Tech (Michael Woods et Jakob Fuglsang) et Groupama-FDJ (David Gaudu et Thibaut Pinot) ont checké.

Le groupe de tête n’atteint plus le sommet de la deuxième montée

Chute également à déplorer pour Pierre Latour (TotalEnergies). Le Français n’est déjà pas un héros sur le vélo et a déjà lutté contre la descente et la peur du peloton, donc ce coup ne lui fera aucun bien dans les courses à venir. C’était une triste nouvelle, avec déjà le non départ de Rudy Molard (Groupama) malade.

Dans la deuxième côte de la journée – le Col de la Couillole de 15,9 kilomètres à 7,3% – le groupe de tête s’est évidemment séparé. Ferron, Schönberger et Verre sont restés devant, mais à cinq kilomètres sous le sommet, ils n’avaient également que vingt secondes d’avance sur le peloton. Groupama-FDJ accélère de plus en plus, avec Lenny Martinez en tête. Il ne fallut pas longtemps pour que les trois derniers échappés soient rattrapés et que la course puisse reprendre.

Groupama-FDJ accélère, Froome peut venir

Un peu moins de vingt autres coureurs faisaient partie du peloton, avec quatre de Groupama-FDJ et trois d’Israel-Premier Tech à bord. Chez Israël, en plus de Michael Woods et Jakob Fuglsang, également Chris Froome, que l’on a rarement vu à ce poste depuis son crash en 2019. Warren Barguil était le seul grand nom et donc le plus notable qui n’a pas pu suivre. L’homme d’Arkéa-Samsic s’est longtemps accroché à l’élastique, mais a dû vraiment lâcher trois kilomètres sous le sommet.

Après le sommet, il y a eu une autre descente de fusée en deux étapes vers le pied de la montée finale. Groupama-FDJ avait déjà joué Thibaut Pinot dans ce naufrage, donc on savait déjà que tout était pour David Gaudu avec la formation française. La montée finale a commencé à 12,4 kilomètres de l’arrivée et avait une pente moyenne de 7,2 %. Groupama-FDJ a également pris les devants sur ce Valberg. Sébastien Reichenbach est parti pour Gaudu, avec Pinot off et Martinez en queue de peloton.

Froome perd, la bataille éclate lors de l’ascension finale

Sous le rythme plus rapide de Reichenbach, le groupe est devenu de plus en plus petit. Froome devait lâcher tôt, mais pouvait se targuer d’une excellente course. Il restait dix coureurs, mais qui a osé passer le premier ? C’est Gaudu qui est entré après l’œuvre de Reichenbach. Fuglsang était immédiatement sur sa roue, avant que Woods ne largue une bombe. Stef Crass de Lotto Soudal pouvait faire plus et Jesús Herrada était également là. Ils ont regardé Fuglsang continuer alors que Woods rechutait. Le Danois a fait un trou et a parfaitement joué le surplus d’Israel-Premier Tech.

L’oiseau s’était envolé, car Gaudu devait faire le travail de chasse et cela ne s’est pas bien passé. Woods s’est installé dans la roue et Herrada et Cras étaient à la limite. Louis Meintjes d’Intermarché a donc pu rejoindre les poursuivants qui n’allaient manifestement pas assez vite. Fuglsang a quant à lui monté un rythme serré et a rapidement eu vingt secondes. Gaudu a finalement décidé de faire cavalier seul à un rythme rapide. Seul Woods pouvait venir, comme un rocher sur sa jambe.

Avec plus de trois kilomètres à gravir, les choses étaient déjà dans le giron. Fuglsang prolonge son avance seconde par seconde sur le duo Gaudu-Woods. Ils ont été autorisés à décider pour les places d’honneur et Woods a été beaucoup plus rapide que prévu.

Résultats Mercan’Tour Classic Alpes-Maritimes 2022

Cadice Lyon

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