La chercheuse franco-iranienne Fariba Adelkhah a de nouveau été emprisonnée à Téhéran, poussant Paris à mettre en garde mercredi 12 janvier contre « Conséquences négatives » de ce retour en prison.
« Nous apprenons avec étonnement et indignation l’incarcération à la prison d’Evine de Fariba Adelkhah », son comité de soutien à Paris l’a annoncé dans un communiqué, dénonçant les agissements « Cynique » Puissance iranienne qui utiliserait le cas du chercheur « Selon des finalités externes ou internes qui restent opaques ».
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« La décision de retourner en prison, que nous condamnons, ne peut qu’avoir des conséquences négatives sur les relations entre la France et l’Iran et réduire la confiance entre nos deux pays », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, demandant la « Lancement immédiat » du chercheur.
À notre grand étonnement, Fariba Adelkhah a été renvoyée en prison. Pour lui témoigner tout notre soutien et demander sa libération inconditionnelle, nous sommes nombreux à l’événement qui aura lieu demain,
Jeudi 13 janvier 2022 à 16h devant SciencesPo
27 rue Saint Guillaume. pic.twitter.com/zlM6s21aAq– Fariba Adelkhah gratuit (@FaribaRoland) 12 janvier 2022
Des pourparlers pour sauver l’accord sur le nucléaire
Arrêtée en juin 2019 et condamnée en mai 2020 à cinq ans de prison pour des atteintes à la sécurité nationale, ce que ses partisans n’ont cessé de démentir. Il était assigné à résidence depuis octobre 2020.
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Ce revirement intervient alors que l’Iran et plusieurs pays (France, Royaume-Uni, Allemagne, Russie, Chine et États-Unis indirectement) ont relancé les pourparlers en novembre pour sauver l’accord de 2015 (« JCPOA »), qui devrait empêcher à Téhéran d’acquérir le nucléaire armes, un sujet particulièrement brûlant scruté à la loupe dans toute la région.
L’Iran compte plusieurs citoyens binationaux et un autre citoyen français, Benjamin Brière. Parfois, ils sont accusés d’espionnage. Ces dernières années, la République islamique a procédé à plusieurs échanges de détenus avec des pays étrangers.
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