La bureaucratie italo-française bloque l’utilisation des anciennes routes militaires de la Tenda

Mauvaise nouvelle du sommet de lundi, dans la préfecture de Cuneo, entre maires et administrateurs des vallées de la Vermenagna et de la Roya, en visioconférence avec les autorités provinciales et régionales italiennes et françaises, sur l’ouverture en été de liaisons temporaires pour véhicules à moteur entre les deux états le long des anciens soldats de la colline de Tenda. Une alternative au passage par le tunnel, suspendu par la tempête Alex le 2 octobre qui a détruit la route dans la vallée de la Roya et les ponts d’accès aux tunnels historiques et en construction. L’idée a été lancée par le maire de Tenda, Jean Pierre Vassallo, qui a commencé au printemps à restaurer les chemins de terre entre Peirafique et l’Ourne, et celui qui partant de l’entrée française du tunnel, après avoir passé 46 virages en épingle à cheveux, atteint le fort centre de Tenda et scollina en Italie. Des difficultés sont apparues sur les deux itinéraires. Le premier appartient à la propriété militaire française, qui ne semble pas disposée à céder la juridiction au département de Nice. D’un autre côté, Anas devrait ouvrir un accord pour effectuer des travaux de sécurité, freiné par la bureaucratie et le calendrier d’attribution du contrat. Résultat? «Au moins pour cette année, malgré la bonne volonté, la situation restera telle qu’elle est, avec un trafic réservé aux cyclistes, aux piétons et aux propriétaires terriens, non internationaux – explique le maire de Limone, Massimo Riberi -. Donc au niveau de la rue nous resterons isolés ». D’où une référence au chemin de fer Cuneo-Ventimiglia, toujours interrompu en aval de Breil, où seules les investigations géologiques ont commencé, pas les travaux car la compagnie ferroviaire française, malgré les promesses, n’a pas accordé les autorisations que le réseau ferroviaire italien attend du 30 novembre. Au mieux, la ligne ne sera pas activée avant la fin de l’année. Comme si cela ne suffisait pas, à Breil, les chantiers de construction du nouveau pont du Perthus ne sont pas encore terminés et le service de bus de remplacement, pendant plus d’un mois, continue de s’arrêter le matin à Olivetta San Michele, rendant les liaisons ferroviaires inutiles. Lors de la réunion en préfecture, le maire Riberi a réitéré « la nécessité d’accélérer les travaux en France et de renforcer les convois, même avec des navettes ferroviaires pour les voitures, car en hiver le train sera le seul lien entre Limone, la France et Ligurie ». Un dernier coup sur la Tenda bis. « Le 5 mai, la Conférence intergouvernementale a identifié un projet pour résoudre le problème des glissements de terrain en France (un pont unique traversant le Rio della Cà, ndlr.). La reprise des travaux a été annoncée. en juin, mais quelle année ? Ce ballet doit se terminer, la politique joue son rôle et décide. La mesure est pleine et je n’exclus pas des actions de protestation sensationnelles ».

Albain Forestier

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