L’Allemagne, la France et l’Italie soutiennent la candidature de l’Ukraine à l’UE

Macron s’est rendu à Kiev aujourd’hui accompagné du chancelier allemand Olaf Scholz, du Premier ministre italien Mario Draghi et du président roumain Klaus Iohannis.

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« Nous célébrons le soutien au statut de l’Ukraine en tant que candidat à l’adhésion à l’UE », a déclaré Macron. Scholz l’a confirmé. Il a également déclaré que la Moldavie pourrait adhérer en temps voulu. Iohannis a appelé au sommet européen de la semaine prochaine pour discuter non seulement de la candidature de l’Ukraine, mais aussi de la candidature de la Moldavie et de la Géorgie. « Nous sommes arrivés à un tournant de l’histoire européenne. Des temps extraordinaires appellent des réponses stratégiques et visionnaires extraordinaires. »

Pour l’instant, les Pays-Bas ne veulent pas se prononcer en faveur d’un candidat à l’adhésion de l’Ukraine. Le ministre Wopke Hoekstra des Affaires étrangères a déclaré qu’il aimerait attendre et voir ce que la Commission européenne conseille à ce sujet. Ce conseil est attendu demain.

L’adhésion est un processus pluriannuel

L’Union européenne se compose désormais de 27 pays. Il y en aura peut-être d’autres à l’avenir. Sept pays négocient déjà cela avec Bruxelles. Comme l’Albanie, la Serbie et le Monténégro.

Pour rejoindre l’UE, un pays doit remplir trois conditions importantes. Elle doit être une démocratie stable, avoir une économie qui fonctionne bien et adopter toutes les lois et réglementations de l’UE. Les négociations sont un processus de plusieurs années : la Turquie discute avec Bruxelles depuis 1999.

Macron a réaffirmé que l’Ukraine pouvait compter sur l’aide de ses alliés. Il donna lui-même l’exemple en promettant au président Volodimir Zelensky d’envoyer « six Césars supplémentaires », des obusiers à plus longue portée. Paris a déjà livré douze exemplaires de cette artillerie lourde. Il a également déclaré qu’il souhaitait garder ouvert un canal de communication avec le président russe Vladimir Poutine.

Peur de la famine

Draghi a appelé les Nations Unies à coopérer pour rendre à nouveau possible le transport de céréales depuis l’Ukraine à travers la mer Noire. La Russie bloque cela depuis un certain temps. À court terme, cela pourrait entraîner une grave famine dans de nombreux pays pauvres. « Une résolution de l’ONU est le seul moyen de réglementer les couloirs de la mer Noire. La crise humanitaire en Ukraine ne doit pas conduire à une catastrophe mondiale ».

Zelensky a salué l’arrivée d’importants dirigeants européens. Selon lui, cela montre que l’Ukraine n’est pas seule dans la lutte contre les forces d’invasion russes. « Les Ukrainiens sont en première ligne contre les assaillants, mais pas seuls. La visite de Macron, Scholz, Draghi et Iohannis aujourd’hui l’a confirmé. »

Cadice Lyon

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