Le Premier ministre dénonce un « arrêt complet de la France »

premier ministre financier Choguel Kokalla Maïga a été inculpé samedi à
Je suis La France « arrêt provisoire » avec sa décision de retirer les forces de Barkhane du Mali,
Russie Apporter un soutien explicite à sa volonté de « trouver de nouveaux partenaires », dont les « entreprises privées russes » paramilitaires. Il s’agit de « combler le vide qui ne manquera pas de fermer une partie de la route de Barkhane au nord du Mali », comme l’a souligné le Premier ministre, expliquant le « manque de concertation » avec Paris et dénonçant une « déclaration unilatérale » sans coordination tripartite avec les Nations Unies et le gouvernement malien.

Un peu plus tôt, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, avait confirmé que Bamako avait contacté des « entreprises privées russes » lors d’une conférence de presse aux Nations unies, soulignant que cela n’impliquait en aucun cas le gouvernement russe. Sergueï Lavrov a déclaré que la France et l’Union européenne étaient préoccupées par l’approche du Mali envers la Russie lors des échanges à New York. Il a ajouté dans de vives critiques que les Français « n’y sont pas arrivés et que les terroristes continuent de contrôler cette région ».

La France ne quittera pas complètement le Mali

Le groupe Wagner, présent entre autres en Libye et en République centrafricaine, où il est accusé de violations depuis le printemps, est soupçonné d’avoir agi pour le compte du Kremlin, notamment par Paris, où ce dernier ne veulent officiellement se présenter. Le groupe Wagner fournit des services de maintenance et de formation de matériel militaire, mais est également accusé d’être un mercenaire et soupçonné d’appartenir à un homme d’affaires proche du Kremlin, Evgeny Prigoin.

Treize pays européens, dont certains sont impliqués dans l’Alliance des forces spéciales Takoba au Mali, ont jugé vendredi inacceptable toute participation du groupe Wagner dans ce pays. La France, l’Allemagne et l’Estonie sont allées jusqu’à avertir qu’elles reconsidéreraient leur présence militaire au Mali si un accord était trouvé. Outre l’ONU, qui s’inquiétait secrètement de l’arrivée de Wagner au Mali, l’Union européenne, qui forme des soldats maliens à travers la mission UETM Mali, composée de 700 militaires de 25 pays européens, a prévenu que les conséquences de cette communauté russe  » sérieusement » affecter sa relation avec Bamako.

La France, qui est impliquée au Sahel depuis janvier 2013 et a perdu 52 soldats au Sahel, dont vendredi dernier, a décidé de réorganiser sa présence militaire autour d’un dispositif plus compact, ciblant des attaques ciblées contre des chefs djihadistes et soutenant les armées locales. . Par conséquent, les soldats français doivent quitter les bases de Kidal, Tessalit et Tombouctou dans le nord du Mali d’ici décembre, et le nombre de troupes françaises déployées au Sahel devrait passer de plus de 5 000 hommes actuellement à 2 500 ou 3 000 d’ici 2023. La ministre Florence Parly a confirmé à Bamako lundi que la France ne quittera pas le Mali.

Marceline Desjardins

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