Un violeur en série français pourrait faire grève pendant 30 ans, maintenant il fait face à la justice

Pont-sur-Sambre est une commune française limitrophe de la Belgique. La Sambre est la rivière qui la traverse. Dans ce milieu, Dino Scala a frappé au moins 56 fois entre 1988 et 2018. Son surnom est devenu le « Rappeur de la Sambre ».

Comme un chasseur

Il procédait souvent de la même manière. Au matin, et sur une route déserte, il a attaqué des femmes par derrière et les a traînées dans les buissons. D’habitude c’était l’hiver alors.

La plus jeune victime avait 13 ans, la plus âgée 48 ans. L’homme qui a été président d’un club de football local pendant plusieurs années a reconnu ses actes. « J’aime être secret et me cacher », aurait-il déclaré à la police, selon France24. « Je suis comme un chasseur. »

Morceau de plaque d’immatriculation

Ce n’est qu’en 2018 – plus de vingt ans plus tard – que la recherche a pris de l’ampleur. Une adolescente a été agressée dans la ville frontalière belge d’Erquelinnes. Sur les images de la caméra, on pouvait voir une partie d’une Peugeot 206 et le début d’une plaque d’immatriculation. Il suffisait aux chercheurs d’arriver à Scala.

La police a trouvé un couteau, une corde et des gants. Pendant tout ce temps, il a réussi à rester hors des mains de la justice. L’un des avocats des victimes s’est entretenu avec le journal français Le Télégramme. Elle dit que Scala a pu continuer si longtemps parce qu’il a « caché sa vraie nature ».

La justice française a alloué trois semaines pour l’affaire. Il risque 20 ans de prison.

Cadice Lyon

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