Elle a fait cette déclaration dans l'émission « Dimanche en politique » sur France 3. Selon Oudea-Castera, cette interdiction s'applique à tous les membres de la délégation française, tant sportifs que officiels.

Elle a suggéré que cette règle pourrait aller encore plus loin. Elle a défendu la stricte laïcité du gouvernement français, qui implique « l'interdiction de toute forme de prosélytisme, la neutralité absolue du service public ».

L’interdiction du port du voile pendant les Jeux a suscité de nombreuses critiques et colère, notamment sur les réseaux sociaux. Des appels au boycott de l'événement ont été lancés. Les opposants soutiennent que les événements sportifs ne devraient pas interdire les symboles religieux, surtout s’ils n’ont aucune influence sur la compétition.

Oudéa-Castera s'en est également pris au Comité international olympique (CIO), qui a un point de vue différent sur le port du voile. Le CIO y voit une pratique culturelle plutôt que religieuse, ce qui diffère de la position française.

Une autre organisation sportive, la Fédération mondiale de football FIFA, autorise les femmes à porter le hijab depuis 2014. Mais le Conseil d'État français a décidé en juin que le port du hijab le hijab reste interdit dans le football fémininet a donné à la Fédération française de football le pouvoir d'édicter les règles qu'elle estime nécessaires au « bon déroulement » des matches.

La déclaration du ministre français des Sports fait suite à celle récente Interdiction des abayas en France dans les établissements d'enseignement. Le ministre français de l'Éducation, Gabriel Attal, a annoncé l'interdiction des abayas, les qualifiant de geste religieux remettant en cause le principe de laïcité.