Le Brésil investit massivement dans la restauration de la forêt tropicale

Si tout se passe comme prévu, les « poumons de la Terre », comme on appelait le bassin du fleuve Amazone avant la destruction, pourraient alors éliminer 1,65 milliard de tonnes supplémentaires de dioxyde de carbone de l’atmosphère. Ce serait une contribution importante à la lutte contre le réchauffement climatique. La forêt tropicale brésilienne est également l’habitat d’espèces animales et de plantes spéciales uniques et menacées.

« Prévenir la déforestation n’est plus la réponse à la crise climatique. Nous devons devenir beaucoup plus ambitieux», a déclaré le directeur de la BNDES, Aloizio Mercadante, dans un communiqué de presse lors du sommet sur le climat à Dubaï. Il a proposé de planter des arbres à un rythme rapide et de ramener la jungle à son état d’origine. « C’est la réponse la moins chère et la plus rapide à la crise climatique, car elle absorbe et stocke le CO2. »

La France a promis à la Papouasie-Nouvelle-Guinée 100 millions de dollars (près de 92 millions d’euros) pour des projets de conservation de la nature. Le pays africain du Congo peut s’attendre à recevoir 50 millions d’euros pour la conservation de sa jungle. Le président Emmanuel Macron a déclaré à Dubaï qu’il espérait parvenir à un accord similaire d’une valeur de 60 millions avec les autorités de Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, beaucoup plus grande. « La nature est la meilleure technologie disponible pour capter et stocker le CO2 », a déclaré Macron, à la suite de Mercadante.

Cadice Lyon

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